Le « Manager Augmenté » de l’innovation: la transformation qui va libérer l’innovation «à tous les étages»

Pour ceux qui me suivent depuis plus de 20 ans, ma seule préoccupation a été de faire en sorte que les entreprises soient vraiment innovantes, c’est-à-dire capable de s’adapter pour survivre.

Après des combats menés notamment avec le CJD en 2010 pour enfin reconnaître toutes les formes d’innovation (sociale, management…), je suis forcé de constater que nous sommes dans une nouvelle impasse et au début d’un nouveau désintérêt pour l’innovation. Ce phénomène se traduisant soit par une communication excessive au sujet de l’innovation sans toutefois enclencher de grandes actions, soit en ne mettant qu’en avant l’innovation disruptive ce qui entraîne de la frustration car les personnes se sentent incompétentes et finissent par se désintéresser totalement des aspects innovation de leur entreprise. 

Alors depuis 10 ans, nous sommes repartis « au combat » pour comprendre pourquoi tant d’entreprises continuent à considérer l’innovation comme une finalité alors qu’il ne s’agit que d’un moyen? Pourquoi tant d’événements et de buzz sur quelques belles histoires, bien racontées et si peu de résultats concrets ? Pourquoi tant d’argent dans la promotion de l’innovation plutôt que dans l’acte lui-même ?

Pour y répondre, nous avons mené une étude auprès de 600 dirigeants sur cette thématique du management de l’innovation pour vérifier que les pratiques actuelles répondent bien aux attentes des entreprises.

le chemin compte tout autant que les résultats

Quatre points clés ressortent de cette étude :

  1. L’innovation n’est pas une fin en soi mais une obligation pour s’adapter : ce qui doit déjà nous alerter sur la disproportion des événements faisant la promotion de l’innovation et les vrais résultats exploités pour l’entreprise
  2. L’innovation s’applique à l’ensemble des activités de l’entreprise : ce qui doit nous alerter sur la désynchronisation entres les activités des unités « isolées » d’innovation qui n’arrivent pas à transformer leur création car l’entreprise n’a pas travaillé en même temps sur sa capacité humaine d’adaptation
  3. Le R.O.I. de l’innovation doit intégrer son impact sur les activités taguées « non-innovantes ». ce qui doit nous alerter sur la manière « élargie » de calculer le ROI de l’innovation si elle est pensée à améliorer la performance globale de l’entreprise
  4. L’innovation doit aussi être pensée comme une expérience pour impacter le « génome » de l’entreprise ce qui doit attirer notre attention sur la manière d’intégrer le digital pour le mettre au service de l’intelligence collective et de l’intrapreneuriat.

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La réponse à ces points de vigilance : le management inclusif de l’innovation et le « manager augmenté »

L’approche que nous préconisons est de passer à un mode inclusif du management de l’innovation pour ainsi augmenter le ROI de l’innovation.

Pour ce faire, notre étude sur 4 ans a permis de mettre en évidence que les entreprises doivent révolutionner le management de l’innovation de la même façon que l’automatisation des outils a révolutionné le monde du travail dans les années 1930. 

Selon Ford, l’automatisation n’avait de sens que si elle repositionnait l’Homme sur des taches à plus forte VA pour l’entreprise et pour lui. C’est exactement ce que nous préconisons en proposant de passer « au manager augmenté de l’innovation ». La seule contrainte est que pour « automatiser » une partie du management, il faut digitaliser les activités « innovation ».

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> C’est ce que nous avons réussi à faire en mettant en place des écosystèmes digitaux d’innovations qui nous permettent de disposer de data sur toutes les activités d’innovation et d’intrapreneuriat de l’entreprise via nos campus digitaux d’innovation et d’intraprenariat https://openkairos.fr/campus-digital/

Ainsi notre assistant digital à l’innovation en phase d’apprentissage et de test, traite ces données et peut ainsi devenir un moyen de libérer du temps au manager pour qu’il puisse faire un travail plus fin, plus efficient… et devienne régulateur, et promoteur d’initiatives.

La transformation digitale du management de l’innovation peut donc prendre deux chemins :

  • Le chemin de l’hypergamification et de l’ultra-communication, auquel cas les entreprises concernées auront l’impression de développer ou entretenir le potentiel d’innovation (c’est-à-dire leur potentiel de survie).
  • Le chemin de l’effectuation avec un appui du digital qui permet à chacun de contribuer à son niveau mais en se basant sur la capacité d’engagement et de solidarité des salariés.

Je préconise le second chemin car dans le premier cas, en cas de cataclysme, vous serez les premiers à mourir. Campus est justement cette réponse d’écosystème digital qui nous a permis de créer l’un des tout premier assistant au management de l’innovation. Le manager augmenté de l’innovation dispose ainsi d’outils pour affiner ses actions et amener tous les étages de l’entreprise à se saisir de l’innovation.

Expérimenter avant de vous lancer

Pour aller plus loin OPEN KAIROS à mis en ligne son propre Campus Digital qui va permettre a ses clients d’étendre leurs expériences avec notre cabinet mais aussi générer des interactions fertiles entre les entreprises, les entrepreneurs et les experts https://openkairos.fr/formules-campus/

Avant de vous lancer dans la création de votre propre écosystème digital vous avez la possibilité d’expérimenter au sein de notre propre espace. Contactez nous et nous vous ferons découvrir une autre forme de management de l’innovation.